Savez-vous que si l’internet était un pays, il serait le 5e émetteur de CO2. Quelques chiffres : le digital représente 4% des émissions de GES, dont 25% pour la partie DATA Centre, le réseau 25% et l’usage 47%.
Nous savons que d’ici 2025, les 4% vont doubler, ce qui représente 30% du budget résiduel de l’Accord de Paris. Le volume des données de 50 zettabytes de 2021 devraient s’élever à 2000Zb d’ici 2035.
Quelle est la stratégie numérique européenne promue pour un neutralité des centres d’ici à 2030 ?
Elle repose sur :
- l’efficience énergétique
- l’éco-conception des infrastructures : éco-design, béton vert…
- les bâtiments intelligents : smart et green building
- l’énergie « verte » (hydrogène vert)
- la conservation de l’eau
- l’économie circulaire
- le système énergétique circulaire.
A l’exemple des deux entreprises françaises Atos et HDF Energy, elles ont développé une solution pour alimenter les Datacenters avec de l’hydrogène généré par des énergies renouvelables. La combinaison d’électricité produite à partir de l’hydrogène vert et l’optimisation de la consommation en s’appuyant sur l’IA serait une solution pour les opérateurs des datacenters et du cloud qui fonctionnent 24H/24 et 365 jours /an sans aucune interruption énergétique.
Gageons qu’un écosystème de startup françaises, agiles et inventives, apportent les progrès technologiques pour mieux contrôler et optimiser les pics de consommation.
L’amélioration des performances énergétiques des nouvelles technologies, l’efficience des Data Centres « green » devraient permettre d’atteindre une neutralité des émissions ou du moins en approcher.